« Piratage sur les serveurs Microsoft Exchange. Chaos des données chez Meineimpfungen.ch. La criminalité diminue, mais la cybercriminalité augmente. » Voilà trois gros titres des dernières semaines au sujet de la cybercriminalité. Mais que pensent les médecins et les pharmaciens du risque d’être eux-mêmes victimes d’une cyberattaque et quelle est la réalité de la menace?
« Mon cabinet n’a aucun intérêt pour un cybercriminel. »
Dossiers médicaux électroniques, gestion des rendez-vous, logiciels de facturation, de nombreux processus dépendent d’une bonne infrastructure informatique. Selon une étude des assureurs allemands, 8 cabinets sur 10 seraient limités, voire fortement limités en cas de défaillance du système. La disponibilité du système est donc un facteur central dans l’exploitation d’un cabinet.
Les données relatives aux patients sont par ailleurs très sensibles et donc à protéger. Un vol de données serait dévastateur: Les patients concernés doivent être informés, une procédure administrative menace d’être engagée pour non-respect de la loi sur la protection des données et la réputation du cabinet serait ainsi ruinée. Il en résulte que les cabinets médicaux et les pharmacies sont particulièrement vulnérables au chantage.
Toutefois, en termes de probabilité d’occurrence, moins d’un quart des médecins interrogés estiment le risque d’une cyberattaque très élevé.
« Mon cabinet est trop petit. Le travail d’un hacker n’en vaudrait pas la peine. »
Soyons honnêtes, qui n’a pas déjà eu cette pensée? Les cybercriminels n’ont désormais plus de cibles pour une attaque. Une attaque se déroule souvent à grande échelle. Un grand nombre de petites quantités peuvent ainsi être extorquées avec une seule attaque de ransomware. Comme un pêcheur, le cybercriminel jette un gros filet et regarde ce qui en ressort. Le risque d’être victime ne dépend donc pas de la taille de l’entreprise, mais plutôt de la protection de son système informatique.
« Mon système informatique est globalement protégé. »
Dans l’étude susmentionnée, environ 80% des personnes interrogées pensent être bien protégées et préparées contre une attaque. Les assureurs allemands voulaient en savoir plus et ont testé 25 cabinets qui se sont portés volontaires. Le résultat fut dévastateur: Sur les 25 cabinets, 21 présentaient de graves lacunes. Nous vous présentons ici les 5 principaux facteurs de risque:
1. Mots de passe/Accès
Les mots de passe doivent être suffisamment longs et ne pas être faciles à deviner. Vérifiez que chaque utilisateur dispose de ses propres données d’accès. Modifiez immédiatement les mots de passe par défaut (par exemple pour les routeurs WLAN). N’accordez que les autorisations les plus nécessaires (droits des administrateurs, par exemple) et contrôlez régulièrement l’attribution de ces dernières.
2. Collaborateurs
Les collaborateurs de bonne foi sont souvent une porte d’entrée pour un agresseur. Il est donc important de mettre régulièrement à jour les connaissances de votre personnel. Rédigez des consignes de travail et faites ainsi de vos collaborateurs une protection efficace contre les attaques.
3. Sauvegarde des données
Les sauvegardes régulières sont essentielles et doivent être stockées automatiquement sur un support externe isolé. Cryptez ces données et conservez-les en dehors du cabinet. Assurez-vous régulièrement qu’il est possible de restaurer les données.
4. Mises à jour
Maintenez votre système à jour et installez régulièrement les mises à jour de sécurité. Si la prise en charge d’un système est interrompue (par exemple, Windows XP), vous devez le remplacer.
5. Plan d’urgence
Préparez-vous à une urgence. Déterminez qui contacter en premier et comment isoler un appareil atteint du réseau.
« Et si quelque chose devait quand même se passer… »
Il n’existe malheureusement pas de protection sûre à 100%. C’est pourquoi nous avons développé une cyber assurance spécifique aux cabinets médicaux. Notre couverture comprend les prestations suivantes:
- Dommages propres: restauration des données, suppression des programmes malveillants, perte de rendement et surcoûts dus à une interruption d’exploitation
- Chantages et demandes de rançon
- Sinistres en RC: atteinte à la vie privée, perte ou indisponibilité de données confidentielles
- Gestion de crise
- Aide immédiate d’une équipe de spécialistes externes
- Service de prévention (optionnel)
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